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Le VTT et moi !!!

En ce mois de Septembre 2013, je vais vous épargner le rapport de vacances parce que, oui, j’ai encore été à la montagne. Oui, j’ai encore fait de la randonnée et du VTT. Alors, on va juste rester concentré là dessus 😉

Le VTT, c’est une de mes passions. Je monte mes vélos en fonction de ma pratique du moment, ce qui fait que j’ai eu bons nombres de VTT différents dans ma vie. Ceci dit, beaucoup d’entre eux furent de la même marque : Cannondale.

Cannondale, marque mythique de la côte Est des Etats-Unis alors que le sport est né sur la côte Ouest. Comme beaucoup le disent, la Harley du VTT parce que quand tu rides un Cannondale, tu ne peux plus rider autre chose. Et ça, je ne pourrais vous l’expliquer, ça se ressent. D’ailleurs, pourquoi ces sublimes cadres en aluminium ne seraient pas le top puisque chez Boeing, quand on a une pièce très particulière à fabriquer en aluminium, on demande à Cannondale comment il faut faire … Aux maîtres de l’aluminium. Ce qui fait aussi que je me refuse absolument à avoir un Cannondale en carbone … L’éthique du Gu1 à VTT, c’est Cannondale avec un cadre en alu et puis, c’est tout !!!

J’ai choisi l’endroit où je vis pour pouvoir aller rouler facilement. A l’Etang, je suis juste à côté de la forêt … Que dis-je, je suis dans la forêt  🙂

Tout cela fait que bien évidemment, mes enfants sont tombés dedans petits et même si ma fille va délaisser cela assez rapidement parce que le poney, c’est mieux parce qu’on pédale pas … Ben, son frère et moi, on préfère le VTT parce que quand on se vautre, on sait pourquoi … Notre vélo, il a pas un cerveau que je qualifierais juste de sous dimensionné par rapport à la taille du bestiau. En même temps, pourquoi on surnomme les chevaux « des bourrins » ? Hein ? Pourtant, j’apprécie les bourrins, j’en suis moi-même un beau spécimen mais visiblement les bourrins ne s’associent pas aussi facilement que Laurel et Hardy.

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Le fiston, au final, adore ça. Il aime revêtir sa tenue de guerrier et prendre le télésiège pour grimper en haut de la montagne afin de dévaler comme il faut ses pentes rocailleuses. Ci-dessous vous trouverez une petite vidéo de sa piste préférée pendant l’été dont le départ est en haut du Palafour à Tignes.

Alors, tout ce que je lui souhaite, c’est d’être plus doué que son père parce que sinon il va souffrir à prendre des gamelles dans tous les sens mais ne dit on pas que lorsque l’on chute, c’est parce que l’on progresse puisque l’on va à la recherche de ses limites. Le truc, en fait, c’est de ne pas buter sur cette limite mais juste de jouer avec, équilibre pas forcément aisé à trouver.

Après être passé par la DH et avec un léger détour au BMX, mes os vieillissants m’ont réclamé un peu plus de calme, alors je fais maintenant de l’Enduro, sauf que l’Enduro, c’est dur, il faut pédaler et même des fois en montée, alors je pédale, je pédale et fais des milliers de kilomètres dans l’année sur la route et dans les sentiers. Le truc, c’est qu’au final, j’y prends un pied fou parce je vais pouvoir m’attaquer à des vieux rêves de long périples à VTT dans des endroits magiques où le rêve n’a de limites que le paysage que l’on a sous les yeux …

Stay Tuned …

Le Kali Métabief Open Enduro 2013

Le Gu1 et son Claymore

Bonjour à vous, lecteurs. Il est temps de reprendre un peu la plume pour vous conter mes aventures jurassiennes à Métabief.

Si vous suivez un peu ce qui se passe ou plutôt s’écrit sur ce blog, vous avez à peu près compris que j‘aime bien aller faire du vélo dans la montagne et ce, plutôt en mode descendant que montant.

Il y a quelques mois, me vient l’idée d’aller participer avec 3 potes au Kali Métabief Open Enduro … Le fameux KMOE pour les intimes. S’en suit une préparation du vélo comme du pilote sur les 2 mois précédant la course.  Un peu de musculation, beaucoup de pédalages sur route et aussi en forêt mais en fait pas tant que ça car je n’aime pas trop rouler sous la pluie dans la boue. Avec le recul, j’aurais du :p

Nous voici donc le jour fatidique du Vendredi 10 Mai et Ouin-Ouin vient me chercher avec mon Claymore pour aller à Métabief. Sur le chemin, nous prenons nos 2 autres compères, tout d’abord le facteur olympique et ensuite Arno. Les 4 vélos sont dans le Multivan Cannondale et zouf sur l’autoroute direction le Jura. Alors, déjà au départ, on se dit qu’on va avoir de la chance si il ne pleut pas car cela fait déjà bien longtemps que l’on a tous compris que le soleil ne sera pas de la partie.

La route passe plutôt vite et nous voici arrivé dans le Jura. La température ambiante est fraiche car par rapport à la région parisienne, on a perdu 10 bons degrés mais au moins, il ne pleut pas. On s’installe dans les chambres à l’hôtel et on descend manger. Le repas agréable tourna beaucoup autour du choix des pneus pour le lendemain car avec le temps des derniers jours, boue liquide bien mouillée ou grosse boue bien collante ou, soyons fous, pas trop de boue.

Le facteur et Arno sont partis de Paris avec des pneus boue. Ouin-Ouin change les siens pour mettre des boues et je garde mes pneus normaux en pariant sur le fait qu’il n’a pas plu depuis presque 36 heures et surtout pour être plus à l’aise sur les racines mouillées en sous bois.

Réveil très tôt le lendemain car les premiers départs se font à 8h15 et le Briefing a lieu à 7h45 en bas des pistes. Je prends le télésiège pour monter … Mon Dieu que ça caille en short avec ces 4 petits degrés mais bon, une fois en action ça devrait aller. Je m’aperçois en montant que ça a à peu près sécher, je dis bien à peu près parce que je vois que je vais galérer dans certains passages en sous bois.

Je prends le départ de la première spéciale et punaise, ça glisse. En fait, c’est la guerre ici. Des riders sont plantés de partout, ça se boite et se gaufre gentiment dans tous les sens et assez rapidement, on est tous recouverts de boue, vélos comme pilotes. Je n’aime pas rouler dans la boue et là, je suis servi. Sur les 10 minutes de course, j’ai le droit à tous les types de boue. Mais surtout mon pari sur le choix des pneus est une catastrophe puisqu’en fait, je roule en slicks de boue sur de la boue car les crampons sont noyés dans cette pate marron et terreuse. Et puis, je vois la sortie des bois, crie « Youpi » et attaque une belle descente dans l’herbe en lâchant les freins.Tout va bien, j’ai un grand sourire sous l’intégrale et là, c’est le drame. A la fin de cette pente, une compression avant de repartir dans les bois. Une magnifique compression remplie de boue. La suspension de comprime les slicks glissent et je me boite bien comme il faut. Niveau artistique, cela devait bien valoir un 8/10. Dans ma chute, j’ai le genou qui tape fort contre le vélo. Le vélo n’a rien mais malgré les grosses genouillères, j’ai le ménisque qui couine. Impossible de pédaler avec la genouillère car dès qu’elle appuie sur le ménisque ça pique. Abandon … Je fini donc en roue libre jusqu’en bas en me disant que c’est pas grave. Quand j’arrive en bas, je vois Arno, la mine déconfite, qui est tombé plus bas. Il s’est pris une grosse chute sur une racine et ne peut plus rouler à cause de la béquille qui en résulte. Première spéciale et 2 abandons.

Départ de la deuxième spéciale pour Ouin-Ouin et le facteur. Là, c’est l’hécatombe car il se remet à pleuvoir et les abandons se multiplient. Ouin-Ouin abandonnera à la fin de cette spéciale. Reste le facteur qui avait fini 7e l’an dernier. Lui, finira la journée mais sous la pluie du soir décide d’abandonner et de ne prendre le départ des spéciales du Dimanche.

Alors, c’est que du coup, on a un petit coup de blues le soir mais on va aller soigner ça comme il faut. Déjà, le repas est bien arrosé avec du bon vin (Merci Mr Cannondale) et comme on est lancés comme des frelons, on sort pour se la mettre. Oui, voilà, comme ça, on ne sera pas venu pour rien. On demande aux gérants de l’hôtel comment on rentre si on rentre tard. Réponse : « Ce sera ouvert, on laisse toujours ouvert, ça ne craint pas du tout ici »

Rassurés, nous partons « nous la mettre » comme décidé plus tôt. Nous finissons dans un bar surpeuplé où toute la population boueuse et fraichement nettoyée se situe et on boit des pichets de bière et aussi du « PONT ». Aaaahhh, le « PONT », cette boisson anisée locale qui s’avère être bien plus fort que du Ricard si on effectue le même mélange. Pour un « PONT » calculez plutôt 10 volumes d’eau que les 5 d’un Ricard, sinon, ça tourne vite, mais alors vraiment vite.

Avant de finir minables, on rentre mais on laisse Arno qui soigne sa béquille au « PONT » et c’est vrai que ça a l’air d’aller beaucoup mieux. Pas grave, il est en bonne compagnie avec un collègue de Ouin-Ouin. Arrivé à l’hôtel, c’est le hic. L’hôtel est certes ouvert mais la réception ou se situe notre clé de chambre est fermée à clé. Ouin-Ouin qui est un malin monte dans sa chambre car il a gardé la clé de sa chambre sur lui. C’est qu’il est prévoyant le Ouin-Ouin. Bon, on se regarde avec le facteur et on se demande si on réveille les tenanciers. Il est tard quand même. C’est alors que du fin fond de mon cerveau baignant dans l’alcool surgit une idée lumineuse. Je vois que la clé est dans la serrure. Je prends donc une carte touristique dans le hall de l’hôtel. Je la déplie et fait un petit repli au bout. Je glisse la carte sous la porte. Je pousse la clé avec une tige. La clé tombe. Je la récupère en ramenant vers moi la carte. Ensuite, j’ouvre la porte, récupère la clé de notre chambre et remet tout en place comme si de rien n’était. Ensuite, on monte en courant dans les escaliers pour narguer Ouin-Ouin avec notre clé récupérée.

Hilares, on se couche et le sommeil arrive vite grâce au « PONT » :p

Arno arrivera bien dans la nuit et s’effondrera dans son lit.

Le lendemain, on plie tout, on va rendre nos transpondeurs au chronométrage et avant de partir, on va acheter du fromage et des bouteilles de « PONT ». On rentre en se disant qu’on a passé malgré tout un bien bon Week-End. Au final, les ¾ des concurrents ont abandonnés et du coup, on se sent moins seuls.

L’année prochaine, on y retourne car pont ou pas pont, il y aura du « PONT »

Rapport de Vacances – Part 2

Dans l’épisode précédent, nos héros étaient dans la montagne à vaches, dans cet épisode, ils montent en altitude.

 

En route vers Tignes, donc. On ne change pas les habitudes qui gagnent puisque nous arrivons sous la pluie mais, là, on est en territoire connu tout le monde semble ravi de me revoir. Je m’interroge d’ailleurs à ce sujet car depuis le temps que je vais à Tignes, comment se fait-il que je n’ai que des amis contents de me revoir à chaque fois ? Ben oui, la question peut se poser, non ? 😉

 

On s’installe, vaquons à quelques petites activités l’après-midi même pour préparer le séjour. Les enfants ont leurs activités réservées pour le séjour, une bonne chose de faite puisque pendant ce temps-là, je pourrais profiter du Claymore dans la montagne qu’elle est belle. En gros, à Tignes, l’été on ride de plein de manière différentes : poney, VTT, ski (non, pas de snowboard, le snowboard, c’est le mal n’a-t ‘on pas arrêté de me répéter quand j’étais jeune). En dehors du ride, on bande, on tire et on saute, c’est quand même magique. Non Nico, je vois à quoi tu penses mais je ne parle ici que de tir à l’arc et de trampoline 🙂

 

Comme on est entre riders, on invite un maitre rider à poser ses valises chez nous. Le gars, même pas arrivé, j’avais déjà gagné un pari grâce à lui puisque j’avais parié qu’il arriverait plus tard que ce qu’il avait annoncé, ce qui fut bien évidemment le cas. En fait, quand on connaît le phénomène, la question ne se pose même pas 😉

 

Le rider sodomite professionnel qui monte les côtes en téléphonant du haut de sa tige de selle bien relevée comme il faut une fois arrivé, nous lui présentons une des spécialités du coin, toujours bonne à consommer, l’apéro chez Boulélé. Et là, force est de reconnaître que notre ami s’en sort mieux en montée qu’en descente, nous ne fumes pas loin d’un KO technique abreuvé par la générosité du Boul’ servant sans s’arrêter juste pour le plaisir.

 

A Tignes, on mange bien, on soigne sa main et on va finalement pouvoir rider sans trop de gènes en fin de semaine sous l’orage :p Pendant ce temps-là, mon mini moi se sera mis au VTT avec un MCF et force est de reconnaître que ce petit là en a dans les cuisses et dans les bras parce qu’il va enchainer comme il faut sur un petit 20’ rigide sur les pistes caillouteuses de Tignes qui ne sont pas les plus roulantes, loin de là. Pendant ce temps, Choupinette, est dans la montagne sur un poney, moins fatiguant mais tout aussi dépaysant 🙂

 

Les activités s’enchaînent à fond dans tous les sens. Il faut dire que la politique de Tignes est plutôt intelligente puisqu’à Tignes, toutes les activités sont gratuites et illimitées même les forfaits piétons et VTT. Cela a plusieurs avantages, la station se remplit très convenablement, et les touristes ont des sous à dépenser dans les commerces et restaurants et au final, tout le monde est content.

 

La semaine passe trop vite et il est temps de rentrer, donc direction maison pour la reprise du boulot … Mouarf, il y a comme un goût de trop peu ou de pas assez mais bon, on ne va pas se plaindre, on a déjà la chance d’avoir pu partir.

 

Le Gu1 va profiter de sa future liberté (je loue les enfants pour tout le mois à leur mère) et faire ce qu’il à faire, un petit peu de tout ce qu’il a fait à Tignes mais plus bas 😉

 

Stay tuned avec la BloGu1tude …

 

Rapport de Vacances – Part 1

Cette année, nous avons fait dans l’originalité: les enfants et moi sommes partis à la montagne. Quand je vous disais qu’on avait été originaux …

 

La première partie des vacances s’est effectuée en Haute-Savoie à Morzine dans les Portes du Soleil. Alors autant reconnaitre qu’il faut franchir les fameuses portes pour en avoir, du soleil. Nous sommes arrivés sous des trombes d’eau probablement annonciatrices de vacances heureuses et ce fut le cas. Le soleil est apparu le lendemain amenant une touche sympathique à cette montagne à vaches qu’il fait bon descendre en VTT.

 

Connaissant bien le domaine à vélo, nous décidâmes donc de partir à pied en randonnée. Alors, vous allez me dire, tout cela n’est pas bien logique mais c’est ça, la montagne. Un endroit où la logique se perd. Un endroit ou le temps change en quelques minutes. Un endroit où des avalanches se déclenchent en plein été. Un endroit un peu dangereux si on ne le respecte pas. Moi, je m’’en fiche, je sais nager donc je crains rien.

 
Ma logique montagnarde implacable a fait que nous nous sommes perdu autour du tour de Chavannes. Vous allez me dire, mais comment on peut se perdre en faisant le tour d’une montagne, même un dahu y arrive et ce n’’est pas bien malin comme bestiole. Ben, juste en ne trouvant pas ce fichu chemin qui n’’était pas indiqué, voilà. Donc, amis, notez pour plus tard, il ne faut pas partir en randonnée sans son iPhone. Là, je dis stop de suite à tous les gugusses qui vont me dire qu’’il n’y a pas que l’’iPhone comme smartphone et tout et tout parce que ce n’est pas un Android ou un Windows Phone qui m’a retrouvé mon chemin, voilà, alors Poupoune … C’’est vrai quoi, je ne vais pas dire qu’’un autre Smartphone est capable de le faire puisque je n’ai pas pu le vérifier. Si vous voulez que je dise le contraire, allez vous perdre en montagne et je verrais ce que je peux faire.

 

En plus des randonnées, j’ai fait du VTT en mode plutôt descente, bon, logique aussi, pour ceux qui me connaissent, vous avouerez que je n’ai pas franchement un gabarit de grimpeur. Et puis bon, il y a que les marins pour traverser l’Atlantique en une semaine à la voile quand ça prend quelques heures en avion. Oui, eux aussi, ont une logique bien à eux.

 
Là, tout de suite, mon compagnon d’’évasion est un bien bel engin sur lequel on aime monter. Facile à la pédale et royal en descente, ce Claymore est un bien beau vélo bien né 🙂 régalade à tous les étages. Malheureusement, la régalade ne durera qu’’un après-midi. Alors, non, je ne suis pas tombé, non, je n’’ai pas cassé le vélo. Je me suis juste salement brulé à la main le soir même en faisant la cuisine.

 
Notez tous pour plus tard, on ne doit pas forcer à mains nues sur le couvercle d’une cocotte minute sous pression pour l’ouvrir, ça brûle, si si. Préférez donc une solution bien plus intelligente en passant la dite cocotte minute sous l’eau froide au préalable mais il me semble vous avoir déjà dit que par moment, je n’étais pas vraiment un gros malin.

 

L’’interlude cuisine passé et la main droite endolorie, mes activités devaient être beaucoup moins manuelles … On est donc retourné au pédestre et aux rencontres de vieux amis. Pour moi, ce n’’est pas compliqué, dans le 74, j’’ai 3 amis. Il y a Alexandre qui vit à Chamonix, Alexandre qui vit en dessous de Chamonix et Alexandre qui vit à côté d’’Annemasse. Je ne comprendrais jamais pourquoi mes enfants me regardaient bizarrement quand je disais qu’’on allait voir Alexandre, ils doivent tenir de moi pour le côté « malin ».

 
Après tout ce beau temps passé dans la montagne de Haute-Savoie, il était temps de retourner aux sources en Savoie et à l’’endroit que je préfère parmi tous : Tignes …

 

To be continued …

La poésie dans le sport : mythe ou réalité …

En bon phacochère qu’il est, Le Gu1 a pratiqué des sports nécessitant une certaine finesse technique et intellectuelle. Ici, nous ne retiendrons que le ski, le rugby et le football américain, ceux-ci étant éminemment représentatifs de cette poésie qui suinte dans le sport. Et nous partirons du pire pour aller vers le meilleur ou l’inverse, c’est vous qui voyez 😉

 

Au football américain, il y a les stars et les défenseurs. Et oui, on n’est pas une star quand on ne marque pas de points, c’est triste mais c’est comme cela. Par contre, en défense, on développe un goût certains pour la collision, et ceci dans un pur esprit de franche camaraderie. En effet, dans ce sport, lorsque l’on défend, on n’est pas là pour faire dans la dentelle. Le but avoué est clair et sans cesse répété par les coachs qui à mon époque, pour la plupart étaient des espèces de bucherons canadiens que tu écoutais bien en gueulant bien fort « Oui Coach ». Il faut désosser l’adversaire et voici pourquoi. Au football américain, c’est un honneur de jouer en défensive (ben oui, on ne dit pas défense comme tout le monde) car on fait partie d’un groupe spécial qui doit défendre le territoire. Pour cela, il faut jouer avec agressivité, frapper avec hargne, jouer avec dureté pour au final punir ceux qui ont le malheur d’avoir la possession du ballon, l’offensive adverse (oui, on ne dit pas non plus attaque :p). Voilà la poésie de ce sport : fracasser le pauvre gars qui arrive en face pour lui passer l’envie de recommencer au pire, si on peut l’envoyer à l’hôpital, c’est mieux … Quand je vous parlais de poésie

 

Au rugby, quoi qu’on en dise, même si il arrive que les os craquent, les contacts, pardon les collisions sont moins violentes. Oui, la danse classique est un bon exemple de sport de contacts, le rugby comme le foot américain sont plus des sports de collisions. La nuance est quand même claire si l’on s’attarde sur le sens des mots. Mais au rugby, comme l’a si bien dit un Lord Anglais : ‎ »L’homme qui joue au rugby doit s’attendre à donner et à recevoir des coups, mais il les prendra et les distribuera avec le sourire ». Voilà, le cadre est posé, et donc, on va développer un vocabulaire adéquat. Au Rugby, on ne fracasse pas son adversaire, on lui met un caramel, on lui fait faire un arrêt-buffet. Et quand vraiment on veut lui faire mal, et bien on lui fait un placage cathédrale ou on lui montre le Canigou comme disent les catalans. On ne se bat pas sur un terrain, on sort la boite à gifles. Bref, vous comprendrez bien qu’entre rugby champagne, chocolats et caramels les rugbymen sont gourmands de friandises en tout genre. Un appétit et une soif hors norme qu’adversaires du jour vont satisfaire ensemble après un match en chantant de bien belles chansons comme « les couilles de mon grand-père » …

 

Pour le ski, la poésie est évidemment présente d’une part parce que l’on évolue bien souvent dans des paysages splendides et d’autre part parce que certaines analogies sont remarquables. Je l’ai dit précédemment, la montagne est belle. Oui, la montagne est resplendissante, toute de blanc vêtue, elle a des formes généreuses avec lesquelles on a envie de jouer et c’est d’autant plus agréable lorsque l’on passe le premier pour faire sa trace. La montagne se joue du skieur avec les nuages qui la voile ou la dévoile de manière très sexy. Et puis, de temps en temps, elle se couvre complètement, réduisant les perceptions du skieur à néant dans ce que l’on appelle le jour blanc. De son côté, que fait le skieur avec la montagne? Tout simplement, il s’amuse avec. Il glisse. Il dessine des courbes sur ses formes. Pour cela, il est à l’écoute de ses sensations car il n’est meilleure glisse que celle se faisant en douceur et en adéquation avec sa camarade de jeu, sans forcer, sans se forcer, juste profiter de l’instant présent qui donne tant de plaisir et se réjouir de pouvoir recommencer à l’envie, c’est cela qui est bon, aussi 🙂

 

Vive la BloGu1tude et vive la poésie et vous quelle est la vôtre ?

Comment la montagne m’a gagné : une longue histoire …

Le Gu1 et la montagne, c’est inséparable. Mais pourquoi donc le parisien que je suis est tant attaché à ses montagnes ?
Mes origines ? Oui, pourquoi pas, c’est vrai que le sang coulant dans mes veines est pour moitié Corse et moitié Alsacien. La Corse et l’Alsace, deux splendides régions plus que vallonnées. Ce qui fait d’ailleurs dire à mes parents que je suis parfaitement à mon aise dans les Alpes car ils se trouvent à peu près au milieu des deux. Mais comme ils disent aussi que les Alsaciens sont des Belges n’ayant pas réussi à migrer en Suisse, je ne vais pas m’attarder sur ce genre d’arguments …
Qu’est-ce que quoi donc, alors ? Je dirais tout simplement que cela vient d’un goût pour la liberté et la vie au grand air (et non, hein, je ne suis pas de St Maur :p). En effet, tout petit, mes parents m’ont trainé à la montagne. Je dis trainé parce qu’il m’a fallu du temps pour apprivoiser l’environnement du haut de mes 3 ans. Ceci dit, le décor était tellement majestueux à Cordon que BIM, l’histoire d’amour à commencer malgré un haillon de R16 reçu sur le crane qui me vaudra une belle cicatrice, là aussi, il faut bien commencer un jour. Par ailleurs, cela permet toujours aujourd’hui à mes parents de me répéter que j’ai un pet au casque …
De galipettes, à glissades en luge, le ski ne fut pas très loin et là, commence la vraie histoire d’amour avec la montagne, sa neige et les formidables moyens de s’amuser dessus que sont ces planches accrochées aux pieds.
D’ailleurs, Le Gu1 s’éclate tellement qu’il devient bon dans cette activité ludique et il part à fond dans le trip et se met à faire de la compétition en alpin (oui, hein, courir sur des planches, ce n’est pas mon truc). Commencent alors de belles années ou je pars à Tignes <3 durant toutes mes vacances, pour m’entrainer. Les Week-ends se passe aussi très souvent dans les Alpes pour aller faire des courses à droite et à gauche. Mon gabarit, car il parait que j’ai un gabarit, me cantonne plutôt aux disciplines de vitesse. Mon talent, la glisse, confirme de belles capacités. Mon pet au casque renforce le tout car il est important dans certains cas en descente ou en super géant de pouvoir débrancher son cerveau.

 

Le Package susnommé me vaut d’ailleurs dès mes 13 ans le joli surnom de « marcassin ». Ce surnom évoluera avec l’âge pour passer à « sanglier » à ma majorité et pour finir à « phacochère » vers mes 23 ans. Vous comprenez tous bien, par conséquent, que j’avais développé un style fin et racé sur les planches. Mon idole était le Suisse Peter Müller mais le modèle que j’aurais pu avoir s’il avait été plus vieux est Hermann Maier. D’ailleurs une légende tignarde raconte qu’un phacochère taille des courbes à Mach 12 et qu’il est difficile de le voir mais qu’il vous enrhume si il passe à moins de 50 mètres de vous.
Du ski alpin, je retiendrai une école du bonheur et du plaisir ainsi qu’un apprentissage d’une certaine discipline. Le bonheur et le plaisir de se dépasser, d’aller vite sans moteur, sans bruits. Juste les bruits des skis qui glissent et du vent sur le casque. Rien que d’en parler, ça me fait des choses tout partout. La discipline aussi, là moins drôle pour le coup, car en ski les rappels à l’ordre sont nombreux si on fait trop la fête et que la fatigue vous gagne. C’est un peu à cause de tout cela que j’ai pris une certaine habitude du milieu hospitalier.
C’est aussi, grâce au ski, que je partirai faire mes études à Grenoble et que j’ai voyagé à travers l’Europe pour courir en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Suisse et aussi en Pologne.

 

Vous vous doutez bien que là aussi, dans cet univers bien particulier, j’ai rencontré des personnes hautes en couleur toujours sur un rythme haut en déconnades. Maintenant, après avoir été puni de montagne pendant quelques années, je m’efforce de faire partager cet amour et cette passion à mes enfants. Je l’ai reçu en héritage de mes parents et un héritage, cela se passe de générations en générations.
Alors, zin dé frouss et dré dans l’pentu parce que c’est monstre bon et qu’il serait dommage de rater ça. J’espère vous avoir donné envie pour cet hiver.
A bientôt sur les pistes et vive la bloGu1tude

Parce qu’il faut bien commencer par quelque chose …

Bonjour tout le monde,

 

Je lance mon blog. Je me présente. Sur la toile, certains ont déjà pu me croiser sur différents sites et forums. Le Caribours, Le Gu1, La Classe et bien évidemment Gu1v0 sont quelques unes de mes identités virtuelles.

 

Étant un peu fatigué de courir au grand galop dans les steppes du flood, je vais me poser un peu ici. Cela fait du bien, par moment, de s’’isoler au calme pour souffler et réfléchir un peu comme un citadin qui irait dans la montagne se poser sur une arête ou un sommet. Bon, sauf que là, pour le blog, je n’’ai pas eu à utiliser mon baudrier ou mes crampons et piolet.

 

De ma vie de floodeur, car oui j’ai floodé (je sais que cet aveu va en surprendre plus d’un …… ou pas), je retiens beaucoup de choses. De nombreuses amitiés sont nées avec des personnes que je n’’aurais surement jamais rencontré ailleurs.

 

Mes camarades de jeu, c’est ainsi que je les nommerais, ont toujours été des personnes épatantes, capables du pire comme du meilleur. Je me souviendrais toujours des heures passées à discuter de sujets et d’autres, des conseils donnés et reçus, des altercations passagères et des coups de gueule. Coups de gueule et altercation souvent du à nos personnalités entières mais qui au final ont soudés le groupe grâce au respect réciproque que nous avions l’un pour l’autre. Dans ces amis, il y a de tout, des génies du fou rire ayant pris forme de développeurs, maitres de l’évènementiel, chercheurs, correcteurs orthographiques, géotrouvetou (non, pas toi, sly), étudiants, etc …… Au final, une belle bande de joyeux lurons qui a interdiction de venir retourner ce blog, hein … … Non, je rigole, ils savent très bien qu’ils sont les bienvenus ici.

 

Dans ce billet, je tiens aussi à remercier les modos et responsables de site qui ont toujours eu, il faut l’avouer, une patience énorme à notre égard. Ceci dit, certains ont bien vite réalisé que nous n’étions pas des gêneurs mais des trublions joyeux désirant partager nos humeurs. A ceux-ci, je dédie aussi ce premier message sur mon blog car j’aurais toujours énormément de respect pour eux car ce sont des gens biens. Malgré tout, au détour d’un site, on peut croiser un ou deux excités du ban, mais ma foi, dans quel lieu de vie ne croise-t-on que des gens biens.

 

Donc voilà, Le Gu1 n’est pas mort, car il b…… encore, car il b…… encore.

 

Vive la BloGu1tude