Comment la montagne m’a gagné : une longue histoire …

Le Gu1 et la montagne, c’est inséparable. Mais pourquoi donc le parisien que je suis est tant attaché à ses montagnes ?
Mes origines ? Oui, pourquoi pas, c’est vrai que le sang coulant dans mes veines est pour moitié Corse et moitié Alsacien. La Corse et l’Alsace, deux splendides régions plus que vallonnées. Ce qui fait d’ailleurs dire à mes parents que je suis parfaitement à mon aise dans les Alpes car ils se trouvent à peu près au milieu des deux. Mais comme ils disent aussi que les Alsaciens sont des Belges n’ayant pas réussi à migrer en Suisse, je ne vais pas m’attarder sur ce genre d’arguments …
Qu’est-ce que quoi donc, alors ? Je dirais tout simplement que cela vient d’un goût pour la liberté et la vie au grand air (et non, hein, je ne suis pas de St Maur :p). En effet, tout petit, mes parents m’ont trainé à la montagne. Je dis trainé parce qu’il m’a fallu du temps pour apprivoiser l’environnement du haut de mes 3 ans. Ceci dit, le décor était tellement majestueux à Cordon que BIM, l’histoire d’amour à commencer malgré un haillon de R16 reçu sur le crane qui me vaudra une belle cicatrice, là aussi, il faut bien commencer un jour. Par ailleurs, cela permet toujours aujourd’hui à mes parents de me répéter que j’ai un pet au casque …
De galipettes, à glissades en luge, le ski ne fut pas très loin et là, commence la vraie histoire d’amour avec la montagne, sa neige et les formidables moyens de s’amuser dessus que sont ces planches accrochées aux pieds.
D’ailleurs, Le Gu1 s’éclate tellement qu’il devient bon dans cette activité ludique et il part à fond dans le trip et se met à faire de la compétition en alpin (oui, hein, courir sur des planches, ce n’est pas mon truc). Commencent alors de belles années ou je pars à Tignes <3 durant toutes mes vacances, pour m’entrainer. Les Week-ends se passe aussi très souvent dans les Alpes pour aller faire des courses à droite et à gauche. Mon gabarit, car il parait que j’ai un gabarit, me cantonne plutôt aux disciplines de vitesse. Mon talent, la glisse, confirme de belles capacités. Mon pet au casque renforce le tout car il est important dans certains cas en descente ou en super géant de pouvoir débrancher son cerveau.

 

Le Package susnommé me vaut d’ailleurs dès mes 13 ans le joli surnom de « marcassin ». Ce surnom évoluera avec l’âge pour passer à « sanglier » à ma majorité et pour finir à « phacochère » vers mes 23 ans. Vous comprenez tous bien, par conséquent, que j’avais développé un style fin et racé sur les planches. Mon idole était le Suisse Peter Müller mais le modèle que j’aurais pu avoir s’il avait été plus vieux est Hermann Maier. D’ailleurs une légende tignarde raconte qu’un phacochère taille des courbes à Mach 12 et qu’il est difficile de le voir mais qu’il vous enrhume si il passe à moins de 50 mètres de vous.
Du ski alpin, je retiendrai une école du bonheur et du plaisir ainsi qu’un apprentissage d’une certaine discipline. Le bonheur et le plaisir de se dépasser, d’aller vite sans moteur, sans bruits. Juste les bruits des skis qui glissent et du vent sur le casque. Rien que d’en parler, ça me fait des choses tout partout. La discipline aussi, là moins drôle pour le coup, car en ski les rappels à l’ordre sont nombreux si on fait trop la fête et que la fatigue vous gagne. C’est un peu à cause de tout cela que j’ai pris une certaine habitude du milieu hospitalier.
C’est aussi, grâce au ski, que je partirai faire mes études à Grenoble et que j’ai voyagé à travers l’Europe pour courir en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Suisse et aussi en Pologne.

 

Vous vous doutez bien que là aussi, dans cet univers bien particulier, j’ai rencontré des personnes hautes en couleur toujours sur un rythme haut en déconnades. Maintenant, après avoir été puni de montagne pendant quelques années, je m’efforce de faire partager cet amour et cette passion à mes enfants. Je l’ai reçu en héritage de mes parents et un héritage, cela se passe de générations en générations.
Alors, zin dé frouss et dré dans l’pentu parce que c’est monstre bon et qu’il serait dommage de rater ça. J’espère vous avoir donné envie pour cet hiver.
A bientôt sur les pistes et vive la bloGu1tude

13 comments

  1. jb18v dit :

    Ah ça pour donner envie c’est clair que ça donne envie de chausser une paire et de faire quelques pistes 😉

  2. Obero dit :

    J’irai sur les pistes pour guetter la bestiole, avec un peu de chance il va aussi vite en montant qu’en descendant…

    Suffira d’y aller au lasso, de bien s’accrocher, et paf, plus besoin de forfait pour remonter au dessus des pistes \o/

  3. Fueg dit :

    Ma maman est corse :top:
    Donc si je suis ta logique… comme moi je skie dans les Pyrénées, mon père serait un poisson…: :reflechis:

  4. Le Gu1 dit :

    Tututut, fueg, tu n’as pas bien lu, je parle de la logique de mes parents que je ne cautionne pas forcément, hein 😉

  5. snoel dit :

    Ca donne envie de skier tout ça ! Mais je dois avouer que le ski dans les pyrénnées (les plus proches pour moi), c’est moins sympa que dans les Alpes quand même. Descentes moins longues, moins de stations où on peut passer de vallée en vallée…

  6. sly dit :

    N’ayant pas lu le post avant, je ne peux pas dire que ce soit le point déclenchant, mais justement aujourd’hui on s’est organisé tous les week-end au ski qu’on se ferait, dès que la neige arrivera

  7. Le Gu1 dit :

    Sly, quand je vois ton adresse mail, je me dit que tu as grave La Classe 😉

  8. snoel dit :

    il a une adresse en @gu1v0.com ? :transpi:

  9. snoel dit :

    :incline: :perv:

    Dis, ça t’intéresse une adresse Gu1v0@snoel.fr en échange d’une adresse snoel@Gu1v0.com dis ? 😀

  10. Le Gu1 dit :

    Je veux bien comma ça, tu auras un peu de Classe 😉

  11. snoel dit :

    et vice-versa… 🙂

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