La poésie dans le sport : mythe ou réalité …

En bon phacochère qu’il est, Le Gu1 a pratiqué des sports nécessitant une certaine finesse technique et intellectuelle. Ici, nous ne retiendrons que le ski, le rugby et le football américain, ceux-ci étant éminemment représentatifs de cette poésie qui suinte dans le sport. Et nous partirons du pire pour aller vers le meilleur ou l’inverse, c’est vous qui voyez 😉

 

Au football américain, il y a les stars et les défenseurs. Et oui, on n’est pas une star quand on ne marque pas de points, c’est triste mais c’est comme cela. Par contre, en défense, on développe un goût certains pour la collision, et ceci dans un pur esprit de franche camaraderie. En effet, dans ce sport, lorsque l’on défend, on n’est pas là pour faire dans la dentelle. Le but avoué est clair et sans cesse répété par les coachs qui à mon époque, pour la plupart étaient des espèces de bucherons canadiens que tu écoutais bien en gueulant bien fort « Oui Coach ». Il faut désosser l’adversaire et voici pourquoi. Au football américain, c’est un honneur de jouer en défensive (ben oui, on ne dit pas défense comme tout le monde) car on fait partie d’un groupe spécial qui doit défendre le territoire. Pour cela, il faut jouer avec agressivité, frapper avec hargne, jouer avec dureté pour au final punir ceux qui ont le malheur d’avoir la possession du ballon, l’offensive adverse (oui, on ne dit pas non plus attaque :p). Voilà la poésie de ce sport : fracasser le pauvre gars qui arrive en face pour lui passer l’envie de recommencer au pire, si on peut l’envoyer à l’hôpital, c’est mieux … Quand je vous parlais de poésie

 

Au rugby, quoi qu’on en dise, même si il arrive que les os craquent, les contacts, pardon les collisions sont moins violentes. Oui, la danse classique est un bon exemple de sport de contacts, le rugby comme le foot américain sont plus des sports de collisions. La nuance est quand même claire si l’on s’attarde sur le sens des mots. Mais au rugby, comme l’a si bien dit un Lord Anglais : ‎ »L’homme qui joue au rugby doit s’attendre à donner et à recevoir des coups, mais il les prendra et les distribuera avec le sourire ». Voilà, le cadre est posé, et donc, on va développer un vocabulaire adéquat. Au Rugby, on ne fracasse pas son adversaire, on lui met un caramel, on lui fait faire un arrêt-buffet. Et quand vraiment on veut lui faire mal, et bien on lui fait un placage cathédrale ou on lui montre le Canigou comme disent les catalans. On ne se bat pas sur un terrain, on sort la boite à gifles. Bref, vous comprendrez bien qu’entre rugby champagne, chocolats et caramels les rugbymen sont gourmands de friandises en tout genre. Un appétit et une soif hors norme qu’adversaires du jour vont satisfaire ensemble après un match en chantant de bien belles chansons comme « les couilles de mon grand-père » …

 

Pour le ski, la poésie est évidemment présente d’une part parce que l’on évolue bien souvent dans des paysages splendides et d’autre part parce que certaines analogies sont remarquables. Je l’ai dit précédemment, la montagne est belle. Oui, la montagne est resplendissante, toute de blanc vêtue, elle a des formes généreuses avec lesquelles on a envie de jouer et c’est d’autant plus agréable lorsque l’on passe le premier pour faire sa trace. La montagne se joue du skieur avec les nuages qui la voile ou la dévoile de manière très sexy. Et puis, de temps en temps, elle se couvre complètement, réduisant les perceptions du skieur à néant dans ce que l’on appelle le jour blanc. De son côté, que fait le skieur avec la montagne? Tout simplement, il s’amuse avec. Il glisse. Il dessine des courbes sur ses formes. Pour cela, il est à l’écoute de ses sensations car il n’est meilleure glisse que celle se faisant en douceur et en adéquation avec sa camarade de jeu, sans forcer, sans se forcer, juste profiter de l’instant présent qui donne tant de plaisir et se réjouir de pouvoir recommencer à l’envie, c’est cela qui est bon, aussi 🙂

 

Vive la BloGu1tude et vive la poésie et vous quelle est la vôtre ?

4 comments

  1. PadAwaN dit :

    Pour ma part je trouve effectivement que le rugby est une ode à la poésie.
    Je suis plus particulièrement fan du « cercle des poètes du 5 de devant », cette belle confrérie de gens joyeux et sympathiques, même s’ils aiment être taquins avec leur vis à vis 😀

    Si tu ne connais pas encore, je te conseil de lire « Le Rugby par Le Prince D’euphore ». Un grand moment de poésie (et de rigolade) 😉

  2. snoel dit :

    Moi j’aime pas la poésie ! (©schtroumpf grognon)

  3. snoel dit :

    nope… :fumer:

Laisser un commentaire